A l’arrivée en forêt, c’était toujours le même cérémonial, nettoyage de l’intérieur de la baraque puis des abords envahis par la végétation.
On restait sur le même site tant que la totalité de la coupe de bois n’avait pas été carbonisée. Tous les deux à trois ans, on déménageait dans une autre forêt. Alors mes parents repéraient les emplacements des anciennes meules de charbon et s’installaient à proximité.
Mon père remettait en état ces emplacements en décapant la surface du sol avec une marre, houe arrondie, jusqu’à faire apparaître une terre noire formée par la poussière et les résidus de charbon. Il enlevait alors cette terre fine sur une quinzaine de centimètres et la disposait en cordon tout autour de l’emplacement. Cette terre servira plus tard à recouvrir la meule.
A partir des années soixante dix, mes parents n’ont plus changé de lieu. Ils installèrent définitivement leur baraque préfabriquée dans la forêt de Boblaye.
Au 1er plan, un emplacement d’environ 7m de diamètre
A partir de cette époque, les travaux préparatoires furent réduits au minimum. Le décapage des emplacements n’était plus nécessaire, puisque les mêmes servaient d’une année à l’autre. De plus, les bûcherons livraient le bois à proximité ce qui évitait le travail pénible de brouettage des cordes de bois qui auparavant étaient disséminées dans la forêt.
A suivre, le montage de la meule…
un travail qui se perd mais très intéressant de savoir comment se faisait le charbon de bois
bonne journée
… ce n’est pas assez long à lire … tu fais durer le suspens ! vraiment des articles de qualité, merci Joseph, on va apprendre en détail ce travail qui nous est pas forcément connu !
Bonne journée
le charbonnier bien décrit ici ,mardissime
Bonjour intéressant merci belle journée
bonjour Joseph , ah oui tu aimes ce temps… souvenirs et aime le faire découvrir aux gens !
merci bonne journée A+
Une préparation minutieuse contrairement à ce que l’on pourrait penser !
Merci du partage
Bonne journée – bisous
Monelle
Tu as encore des photos de ton père à cette époque,c’est bien.Je commence à comprendre le métier de charbonnier………….tu nous fais languir.Très intéressant ce sujet et de bons souvenirs aussi.Bonne journée.
Tu sais cette époque est récente puisque les photos que je présente ont été réalisées au début des années 90.
A partir de demain, on entre dans le vif du sujet et il y aura beaucoup plus de photos par article.
Bonne journée à toi aussi
Un article très intéressant sur ce métier mal connu
Merci Joseph
Un billet digne d’intérêt et joliment illustré merci Joseph
Je te suis avec beaucoup d’intérêt, j’apprécie la façon dont tu parles de ce métier, avec passion!
Belle journée, bises de Mireille du Sablon,
Merci pour tes explications, Joseph . Bonne journée et à demain .Bisous.Francine.
Que c’est intéressant ! A demain pour la suite . Merci Joseph .
Bonne journée .
Bonjour ,je relis avec plaisir ces photos souvenirs et article très intéressant..bonne journée,ciel bleu et beau soleil.
Merci a toi de nous parler d’un métier si mal connu pour moi entre autre.
Bon mardi ensoleillé j’espère dans ta belle région
bonjour, moins de boulot pénible ça dû être appréciable je te souhaite une bonne journée bisous
Bonjour Joseph, je suis passionnée par tes articles, merci!
bonne journée
chatou
c’est si bien raconté qu’on imagine bien le travail de préparation .
J’adore Jo ta façon de nous faire aimer ce métier oublié. Merci. Bises et bon mardi. ZAZA
La jeune génération pourrait penser que le charbon de bois nait dans des sacs dans les nurseries des super marchés
Tu nous montre que c’est un vrai métier. Merci
Bises
Bonjour Joseph
Comme tu l’écrit, ce travail était un art, comme un certain nombre de travaux manuels d’antan. Et ceux qui les pratiquent sont de vrais passionnés.
J’ai déjà vu fabriquer du charbon de bois. Dans notre terrain, il y avait un gigantesque arbre mort au sol quand nous nous sommes installés en 1992. Quelqu’un nous a demandé l’autorisation de le découper pour en faire du charbon: c’était la première fois.
Bonne journée
On ne peut pas dire : c’est du vécu et çà se sent dans tes textes Joseph .. un métier méconnu par chez nous et l’on apprend des choses , je repasserai pour la suite .. eh oui! je reprends peu à peu mes visites chez mes aminautes qui m’ont apporté tout leur réconfort : je vais mieux !
Je serai de nouveau assidue à tes écrits et te souhaite une douce soirée !
Bisous ch’tis !
Nicole
Je me souviens de ce reportage que tu avais publié
Tout un art!
Bonne soirée Joseph
j’avais emmener mes élèves voir un écomusée, à Gardanne, près de Marseille et là il y avait aussi les restes d’une charbonnière et l’animateur du lieu avait expliqué aux enfants son usage. Sans doute n’ont-ils pas tout retenu mais au moins ils auront gardé, j’espère, le souvenir visuel..
bonne soirée
J’attends la suite !
Un sacré travail dont je n’avais aucune idée.
Merci pour ma culture.
Bonne soirée Joseph
Merci pour cette précision apportée ! j ignorais qu un déplacement était utile !
On ressent bien passion et le sens du détail de nos anciens , on avait le temps aussi !
A te suivre
Un billet très intéressant et bien illustré.Belle soirée Joseph
Bonsoir Joseph,
Travail très, très dur, j’avais mon oncle charbonnier, et les sacs sur le dos, n’arrangeait pas les douleurs;
très intéressant ton article
bonne soirée
Roguidine
Merci Roguidine,
Le travail du charbonnier (charbon de bois) n’était pas très dur physiquement.
Les sacs de charbon de bois bien que volumineux sont relativement légers.
Je pense que tu confonds avec les sacs de charbon de terre qui eux étaient très lourds, mais mon père n’a jamais vendu de ce type de charbon.
C’est tout un art ce métier.
À bientôt.
Mes commentaires ne passent pas. Alors je recommence.
déménager tous les deux ou trois ans ne devait pas être facile.
Je poursuis ma lecture.