Vendredi 9 juin 2000 – Santiago de Compostela
Après le petit déjeuner au self, copieux et pas cher, c’est sous la pluie que nous descendons à Santiago, terme du pèlerinage.
Juste à coté de La chapelle San Lazaro, José crève. Après la réparation, nous galérons pour trouver la route pour nous rendre à la cathédrale. Un panneau de signalisation a du nous échapper. Les rocades et les ronds-points ne sont déjà pas faciles à négocier à vélo, alors quand on ne connaît pas sa direction !!
Finalement nous arrivons devant la cathédrale. Moment d’émotion !
Cathédrale, autel et reliquaire de Saint-Jacques-de-Compostelle
Nous parquons les vélos sous les arcades de l’hôtel de ville pour aller à pied à l’accueil du pèlerin, situé rua del Villar et recevoir notre Compostela rédigée, comme il se doit, en latin.
Ensuite nous faisons nos visites à Saint-Jacques à l’intérieur de la cathédrale, défilé derrière le maître hôtel, avec les pèlerins, pour toucher le dos de sa statue et dans la crypte pour voir son reliquaire.
A midi nous assistons, en compagnie des 200 pèlerins qui arrivent chaque jour à Compostelle, à la messe chantée en latin avec en final un « Botafumeiro » (énorme encensoir d’argent suspendu) que huit personnes vêtues de rouge projettent à travers le transept à une hauteur proche de la voûte. C’est spectaculaire ! Ainsi s’achève ce pèlerinage que nous avions en tête depuis quelques années.
Un seul regret, cela a été trop rapide. Nous nous promettons de le refaire à pied, lorsque José sera à la retraite et que nous disposerons de plus de temps.
Retour au Monte do Gozo, déjeuner rapide au self et direction l’aéroport pour prendre possession de la voiture de location. Nous prenons la route vers 16h30, arrêt à l’hôtel peu avant Santander. Nuit écourtée, départ à 5h00. Changement de voiture à l’aéroport de Biarritz et arrivée à Cahors vers 16h30 après environ 1100 kilomètres de voiture.
En 2000, nous avons fait en treize étapes à vélo, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle à partir du Puy-En-Velay.
Extraits du carnet de route, tenu chaque soir par Marie-Noëlle.
Soyez indulgents pour la rédaction qui est parfois en style télégraphique et pour la qualité des photos qui sont, à part quelques rares exceptions, des scans de diapositives.