C’est le nom de ce joli petit nid de la taille d’une balle de tennis découvert dans un local de notre jardin. Petit et joli certes, mais dangereux car il s’agit de la base d’un nid de frelon asiatique.
Nid primaire de frelons asiatiques – mai 2015
Nous avons eu une peur rétrospective lorsque nous l’avons découvert, même s’il n’y avait qu’un seul occupant: la reine, fondatrice du nid qui faisait des va-et-vient pour nourrir les larves. A une distance respectable je l’ai guettée pour la prendre en photo. Elle n’est pas excellente par manque de lumière, je n’ai pas osé utiliser le flash !
Nid primaire de frelons asiatiques – mai 2015
En début de semaine, Michel Bétaille, président de la Ruche du Quercy, très impliqué dans la lutte contre ces frelons destructeurs d’abeilles est venu capturer la reine. Il n’a pas eu besoin d’utiliser de produits chimiques, après s’être assuré que la reine était à l’intérieur du nid, il a enfermé celui-ci dans un pot à confitures. Cinq jours après, jai ouvert le pot, la reine était morte mais les larves remuaient encore.
Les larves, au centre les nymphes, à droite la reine – mai 2015
Il est difficile d’imaginer que ce petit nid ait pu devenir en quelques mois comme cet énorme nid détruit l’année dernière par Michel Bétaille dans un autre quartier de Cahors (je vous en avait parlé ICI).
Ce sont les reines du frelon qui créent les premières alvéoles du nid pour y pondre quelques oeufs et nourrir les premières larves. Au bout de quelques jours les larves se transforment en nymphes puis en ouvrières. Par la suite, ces ouvrières vont continuer la construction du nid et se charger de nourrir les larves. La reine se consacrera à une seule activité: pondre des oeufs. Et c’est une sacrée pondeuse ! Un nid adulte peut contenir plus de 10000 alvéoles. On comprendra aisément que Michel Bétaille ne souhaitait pas détruire ce nid sans capturer la reine.