Lorsque je me rends au centre ville de Cahors, je passe à pied sur le pont de Cabessut et chaque fois je jette un regard sur ce paysage du quartier des Soubirous.
Le quartier des Soubirous à Cahors
La vie en forêt tient une place très importante parmi mes premiers souvenirs d’enfance. Ils remontent aux années 50 et 60, à l’époque où mes parents profitaient des vacances scolaires pour fabriquer du charbon de bois.
A cette époque mon père exerçait de manière traditionnelle un métier qui a aujourd’hui quasiment disparu et que lui avaient transmis son père et son grand-père. D’après mes recherches généalogiques, tous mes ancêtres paternels ont exercé le métier de charbonnier.
Mes tous premiers souvenirs me ramènent en forêt de Pont-Calleck à Berné, au début des années 50, je devais avoir 6-7 ans. Je n’ai aucun souvenir du travail de mon père, à cet âge ce n’est sans doute pas ce qui m’intéressait. Par contre je me rappelle avoir été ramasser des châtaignes avec ma grand-mère et d’avoir vu des chevreuils tout près de notre cabane. Jacques Guégan (photo vers 1930) Mes parents déplaçaient la cabane pour changer de forêt, en fonction de l’abattage des taillis. La plupart du temps c’était dans la forêt de Boblaye à Meslan(56). |
Mais nous avons été aussi aux Salles et à Nargoät sur la commune de Querrien(29) Mon père et sa sœur entourés par leur grand-père Jacques et leur oncle Yvon Un jour, dans la forêt situé près du village des Salles, nous avons eu une des plus grandes peurs de notre vie, la disparition de Gaëdick. Pendant que mes parents étaient occupés autour de la meule, Gaëdick, qui devait avoir 3 ou 4 ans, avait disparu. Malgré nos recherches et nos appels à tue-tête, aucun signe de sa part. Quelquefois, nous avions la chance d’être installés à proximité d’une ferme et de trouver des enfants de nos âges pour jouer. |
J’ai eu la chance de vivre les fêtes maritimes de Douarnenez 88 en plein cœur de l’évènement. Suite à une mutation professionnelle, je venais juste d’emménager à deux pas du port du Rosmeur.
Il me suffisait d’ouvrir les fenêtres pour être dans l’ambiance festive de ce grand rassemblement de voiliers traditionnels. Toute la journée et même très tard dans la nuit résonnaient sur les quais chants de marins, musique folk… mais l’essentiel était sur l’eau.
Des centaines de vieux gréements venus de tout l’hexagone et de l’étranger déployaient leurs voiles colorées autour de navires prestigieux comme le Bélem et le Sédov.
Quelques photos pour vous donner un petit aperçu de cette fête.
Les vieux gréements dans le port du Rosmeur (diapo 1988)
La goélette Belle-Poule, sous voiles dans la baie de Douarnenez (diapo 1988)
La bisquine de Cancale dans la baie (diapo 1988)
La nuit est tombe sur le Bélem (diapo 1988)
Le port du Rosmeur, mis en lumière par Yann Kersalé (diapo 1988)