La chapelle Saint-Samsom

« Cette chapelle est la plus petite, la plus humble et la plus photographiée des chapelles bretonnes ». Ce n’est pas moi qui l’affirme mais un panneau situé à l’intérieur de l’édifice.

Chapelle Saint-Samson à Landunvez

Chapelle Saint-Samson à Landunvez (29)

J’ai été surpris en pénétrant dans la chapelle qui date de 1785, je pensais trouver un intérieur très sobre, au contraire on y voit un retable et un autel richement décoré et sculpté. Ce n’est pas le style que je préfère. La photo est  ICI.
Près de la chapelle on peut voir deux croix en granit du Moyen Age et une fontaine. On y trempait les enfants pour leur assurer force et santé et pour les aider à parler et à marcher !

Chapelle Saint-Samson à Landunvez

Fontaine de la chapelle Saint-Samson à Landunvez (29)

La pointe Saint-Mathieu

La légende veut que Saint-Tanguy y aurait fondé un monastère au VIèmesiècle, à l’endroit où une relique de Saint-Mathieu avait été déposée par des marins bretons à leur retour d’Ethiopie.
Une abbaye, aujourd’hui en ruines avait été également construite au XIèmesiècle.

Pointe Saint-Mathieu

Le sémaphore, les ruines de l’abbaye, le phare et la chapelle de la pointe St-Mathieu

Pointe Saint-Mathieu

Le porche de la chapelle et le phare de la pointe St-Mathieu

Pointe Saint-Mathieu

Le porche du XIVèmesiècle

A proximité un mémorial honore la mémoire des marins morts pour la France. Une stèle, oeuvre de René Quivillic, a été érigée en 1927.

Pointe Saint-Mathieu

La stèle du Mémorial

Pointe Saint-Mathieu

Figure d’une femme de marin en haut de la stèle

Ypres en Belgique

C’était, hier la ville-départ d’une étape du Tour, très éprouvante. En 2009 c’était beaucoup plus relaxe lors de la semaine fédérale de cyclotourisme. On prenait le temps de visiter cette jolie ville et même d’y faire un arrêt prolongé pour se restaurer.

Ypres

Ypres, La Grand-Place (Août 2009)

Ypres

Ypres, La Grand-Place (Août 2009)

Ypres

Ypres, l’Hôtel de Ville sur la Grand-Place (Août 2009)

Avant de repartir, un léger détour pour aller voir le beffroi de la Halle aux Draps, célèbre pour son « lancer de chats ».
Ypres Tous les trois ans, l’histoire des chats d’Ypres est célébrée par un cortège, avec chars, fanfares et bien sûr des « chats ». Cette fête reprend, entre autres, une tradition médiévale où des chats étaient jetés du haut du beffroi. Aujourd’hui, on lance encore des chats, mais en peluche. Il paraît que d’en recevoir un sur la tête porte bonheur!
Quelle est l’origine de ce lancer de chats ?
J’ai trouvé deux explications, l’une d’ordre religieux, l’autre d’ordre économique.
Au moyen-Age, l’Eglise associait les chats à la magie et au paganisme et ils étaient torturés et tués lors de « foires aux chats » qui avaient lieu dans plusieurs pays européens.
Ypres devait sa prospérité à l’industrie du drap. Le drap stocké dans la Halle aux Draps attirait les souris qui s’y nichaient. Pour résoudre ce problème, les habitants décidèrent de lâcher des chats dans la Halle. Au début, tout se passa bien, les chats mangèrent les souris et le drap fut sauvé, mais les chats se reproduisirent en nombre et la ville fut bientôt envahie. Pour s’en débarrasser, les habitants s’amusèrent à les jeter du haut de la tour.